La planète Terre, aussi appelée la petite bleue, vue du ciel, semble flotter dans le vide au sein d’un univers sans fin. Étonnant lieu d’atterrissage que ce radeau (de fortune ou d’infortune, c’est selon) qui, comme les planches d’une scène de théâtre, fait office de lieu d’entraînement pour nos actes de vie. Nous semblons soumis à des influences de nature cyclique sous le règne de la grande horloge et des rouages planétaires. Notre corps, cette part organique de notre réalité, fait office, le temps de notre séjour, de logement, de véhicule et de baromètre.
D’un côté il y a la terre et de l’autre il y a le ciel, mais attention il y a ciel et ciel. Il y a le ciel d’un point de vue astronomique avec l’étude des corps célestes et de leur fonctionnement, et le ciel comme symbolique de la dimension spirituelle. C’est à ce ciel-là que je fais référence dans le titre cielsurterre. Nous nous trouvons ici dans une dimension qui, pour moi, précède, cohabite et dépasse notre réalité physique.
Cette vision du monde de l’au-delà est fantaisiste pour ceux qui veulent des preuves matérielles autres que des hasards et de fortuites coïncidences, et est partiellement envisageable pour les philosophes qui s’appuient avant tout sur leur intellect.
Mais voilà, à mon sens, cette conviction s’éveille par d’autres canaux que ceux des yeux et du mental. Étrange croyance que celle de penser qu’avant notre naissance nous n’existions pas, que nos yeux seuls soient capables de nous faire voir ce qui existe et qu’en fin de vie l’essence de notre être disparaît. Pour avoir fait de très nombreuses sorties de corps en plus de 30 années, je peux juste dire que cela relève d’une compréhensible méconnaissance, voire d’un certain degré d’ignorance, ou alors un ego se suffisant à lui-même en empêche le discernement.
Mais alors, quand et comment sommes-nous connectés à cette dimension ? À cela j’aurais envie de répondre par : quand ne sommes-nous pas connectés à cette dimension ?
Je le formulerais ainsi, car notre nature intime y est intrinsèquement liée au point d’être notre résidence principale. Pour répondre à la question formulée, je dirais que si notre mode de vie prend pour référence une société axée sur les apparences, la consommation et la performance, des automatismes auront très vite fait de nous faire croire que c’est ce que nous sommes. C’est d’ailleurs le théâtre de nombreux drames lorsque sort de notre vie ce que nous croyons être. La réalité, selon moi, est que ce qui nous définit et qui subsistera de nous, ce sont nos pensées et nos attitudes face à ce qui nous arrive et non ce qui nous arrive en tant que tel. Notre vie tout entière est un champ d’expérience qui a pour but de nous faire faire des choix (libre arbitre) et de permettre de transformer (en nous bonifiant) ce que nous portons d’inachevé en nous, avec pour finalité de nous sentir unifié et en paix.
Je reconnais que nous vivons au sein d’un étrange paradoxe, que celui d’être simultanément dans une réalité faite du visible et du non visible, du limité et de l’illimité, du temporel et de l’intemporel. Un improbable mariage qui, pourtant, vécu en conscience, permet de donner un tout autre sens à ce que nous vivons et surtout nous sert de guide dans notre réalisation. C’est en intégrant cette part spirituelle (ciel) à la part manifestée (terre) de nos expériences que nous pouvons progresser sur le chemin de l’éveil.
Bienvenue sur ce site « cielsurterre », qui a pour intention d’en faciliter l’accès et le cheminement.
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